Vous avez trop d’argent sur vos comptes.
Il est temps d’en cramer.
Beaucoup.
De détériorer votre pouvoir d’achat.
Vite.
Heureusement, il existe des solutions pépites pour y parvenir. Le monde de la défiscalisation en contient quelques unes qui méritent d’être adoptées.
Commençons par de la valeur sûre avec la SOFICA. Son objectif a pourtant de quoi rebuter : contribuer au développement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle française.
Il en est de même pour son gain fiscal, qui a tout du repoussoir : 30% à 48% du montant investi.
Non. Il faut d’autres éléments pour nous faire craquer.
À commencer par ses frais : environ 3% à la souscription, puis 2% chaque année pour la gestion.
Autre élément d’attractivité : l’investissement est bloqué sur une durée allant de cinq à dix ans. On ne sait pas à l’avance si ce sera cinq ans. Ou si ce sera plutôt dix. De l’incertitude. Miam.
Cerise sur le gâteau : les SOFICA restituent en moyenne 65% du montant investi à la fin des projets. Idéal pour “détruire” le rendement distribué annuellement. En moyenne, la rentabilité nette annualisée des SOFICA est de 1.04% (source finance heros). On démarre fort.
Allez, on tourne !
Une partie de notre argent cramée, nous pouvons nous orienter vers les FCPI.
Une nouvelle fois, le principe des FCPI ne fait pas envie : contribuer au développement de sociétés non cotées, en majorité innovantes, via un fonds diversifié. Tout comme l’exonération d’impôts (12,8%) sur les produits perçus et les plus-values réalisées.
Le gain fiscal est quant à lui plus attractif que la SOFICA : 18% du montant investi. On progresse !
Mais attendez, vous n’êtes pas prêt pour la suite. Vous allez vite vouloir mettre la main au portefeuille :
Vos fonds sont bloqués pour cinq ans au moins, mais la durée peut être prolongée jusqu’à dix ans, selon le comportement des sociétés détenues.
Les droits d’entrée avoisinent les 5%, les frais de gestion sont de l’ordre de 3%.
39% des FCPI ont une rentabilité nette (performance + gain fiscal) négative. Allez, on croise les doigts pour faire partie des heureux élus !
Pour en finir avec les supports financiers, parlons du Plan d’épargne retraite (PER). Oui, le support est à éviter à tous prix pour les foyers au taux marginal d’imposition élevé (41%, 45%).
Mais quel régal si vous avez un TMI inférieur, si possible de 0% ou 11% :
Pas ou peu de gain fiscal lors de vos versements
Fiscalité au moins identique lors de vos retraits à la retraite, mais potentiellement plus elevée
Une bonne raison pour bloquer ses fonds une bonne paire d’années. N’hésitez pas à réclamer des frais sur versement importants (4% minimum) et une composition 100% prudente, histoire qu’en plus d’y perdre niveau fiscalité, vous y perdiez également niveau capitalisation.
L’immobilier vous rebute ?
Laissez-moi vous convaincre de pistes à explorer s’il vous reste un peu d’argent à gaspiller :
Investir dans une solution de défiscalisation cash : le gain fiscal obtenu est effacé par la fiscalité générée par vos loyers => au top !
Investir dans un bien Malraux ou Monuments Historiques avec une horizon inférieur à 15 ans : 2 à 3X plus cher que le prix du marché pour de la belle pierre, qui dirait non ?
Investir dans des zones en devenir. “Mais si, il y a un tram qui va arriver à proximité en 2047, ça va booster le prix au mètre carré !”
Voici des bonus, à appliquer peu importe la solution :
Mal déclarer, ou ne pas déclarer son investissement défiscalisant. Après tout, pourquoi réclamer l’avantage fiscal auquel on a droit ?
Céder son investissement avant la fin de durée de conservation obligatoire : perte du gain fiscal, frais non-amortis, grandes chances de revente à perte.
Investir plus que son impôt et/ou le plafonnement des niches fiscales. L’Etat a besoin d’argent, aidons-le !
Sinon, il existe une méthode et des solutions pour défiscaliser tout en gagnant de l’argent.
C’est mon métier de vous les partager.
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Vous verrez.
C’est (Fiscalité) facile.